Céline Dion nommée 10e meilleure chanteuse canadienne de l'histoire par le magazine américain «Rolling Stone»
Le Journal de Montréal
Après avoir exclu Céline Dion de sa liste des plus grands chanteurs de tous les temps, le magazine Rolling Stone place la diva de Charlemagne en 10e position du palmarès des meilleurs artistes musicaux canadiens de l’histoire.
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Le magazine américain avait créé une controverse, plus tôt cette année, en omettant d’inclure l’interprète de My Heart Will Go On dans son classement des plus grands chanteurs, poussant certains fans de la Québécoise à aller manifester leur mécontentement jusqu’à New York.
La publication semble d’ailleurs tenter d’éviter ces débordements de fans contrariés dans le préambule de cette nouvelle liste, publiée à l’occasion de la fête du Canada.
«Est-ce que tous les musiciens canadiens importants y figurent? Non. Mais les 50 que nous aimons le plus y sont», précise le magazine américain.
Le Rolling Stone profite également de son introduction pour offrir ses «sincères et respectueuses condoléances» aux fans de différents artistes écartés du palmarès, citant au passage les formations québécoises Voivod et Bran Van 3000.
Derrière Alanis Morissette
Céline Dion trône ainsi en 10e position, tout juste derrière Shania Twain, The Weeknd et Alanis Morissette, placés respectivement du 7e au 9e rang.
«Peu d’artistes sont aussi aimés par les Canadiens que Céline Dion, et pour cause: son histoire (la cadette d’une famille ouvrière dans un petit village québécois devenue une superstar internationale) est le rêve de toute pop-star, et le respect et l’admiration que lui voue le monde entier fait la fierté des Canadiens», justifie-t-on.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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