Budget fédéral : le postsecondaire et l’immigration francophone laissés de côté
Radio-Canada
Des représentants des communautés acadiennes et francophones à l’Île-du-Prince-Édouard et au Canada souhaitent que des investissements dans les institutions postsecondaires en milieu minoritaire soient ajoutés dans le budget fédéral 2022-2023.
Ces organismes désirent également que le fédéral précise ses investissements dans l’immigration francophone. Ils espèrent l'ajout d'investissements dans une éventuelle mise à jour budgétaire.
Le budget fédéral a été présenté la semaine dernière par la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland.
La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA), Liane Roy, rappelle que le Parti libéral du Canada a promis lors des dernières élections d’investir 40 millions de dollars de plus par année dans les universités en milieu minoritaire.
« Le gouvernement avait pris l’engagement l’été dernier de doubler ce soutien. Ça ferait passer l’enveloppe de 40 millions à 80 millions, mais il n’y a pas de mention dans le budget. On souhaite que cette augmentation se concrétise. »
Président du Collège de l’île, Donald Desroches souhaite que le gouvernement tienne ses promesses et annonce de nouveaux investissements au courant de l’année.
Je pense que c’est l’ensemble du système d’éducation qui a besoin des fonds , dit-il.
Ce manque d’investissements déçoit aussi le président de la Société acadienne et francophone de l’Île (SAF'Île), Edgar Arsenault.
« Si on les envoie [les jeunes] dans le Canada central ou à l’autre bout du pays, ils vont se trouver un travail, un chum, une copine, et vont vouloir y rester. »