Budget du Québec : quelles sont les attentes en Outaouais?
Radio-Canada
Le Québec dévoilera mardi son budget pour 2022-2023, le dernier avant les élections provinciales cet automne, sous le thème de la relance économique après deux ans de pandémie. Les attentes sont élevées en Outaouais.
Le président de la Chambre de commerce de Gatineau, Stéphane Bisson, entend surveiller attentivement les mesures budgétaires qui pourraient s’y trouver en lien à la pénurie de main-d'œuvre, la formation des travailleurs et l’allégement fiscal des entreprises faisant des affaires avec le gouvernement du Québec.
Il surveillera également de potentielles mesures liées à l’offre touristique, la relance du centre-ville et la création de richesses pour la région de l’Outaouais. Le tout, dans une optique où les finances publiques doivent être en bonne santé, ajoute-t-il du même souffle.
« Je comprends qu'on est dans une année électorale, mais il faut être prudent, parce qu'à un certain moment donné, si on dépense plus que ce qu'on reçoit nécessairement on se retrouve dans une situation un peu plus difficile. Je pourrais vous parler de culture, je pourrais vous parler de garde à l'enfance, je pourrais vous parler de logements sociaux... Il y a des besoins criants dans plusieurs domaines. »
Toute mesure budgétaire en lien au logement qui pourrait apparaître dans le budget sera attentivement scrutée par Logemen’occupe. Dans un communiqué de presse envoyé mardi, l'organisme affirme avoir de grandes attentes pour ce budget afin d'aider à combattre la crise du logement.
En entrevue à Radio-Canada, le coordonnateur de Logemen'occupe, François Roy, affirme que son organisme souhaite voir dans ce budget des investissements massifs en matière de logement social et communautaire, en parallèle avec le nouveau programme de logement abordable du Québec, à l'instar d'autres organismes et regroupement en matière d'habitation.
Pour nous, la priorité devrait être accordée aux ménages les plus affectés, donc en l'occurrence, les ménages à faibles et modestes revenus qui sont les premières victimes de la crise du logement, poursuit M. Roy.
Par ailleurs, dans son communiqué de presse, l’organisme souligne que les acteurs du logement communautaire et plusieurs municipalités de l’Outaouais ont fait part de leur demande soit [de] financer adéquatement le programme AccèsLogis et la planification d’un minimum de 5000 nouvelles unités pour la prochaine année.
Logemen’occupe enchaîne en indiquant que cette nouvelle programmation d’unités doit selon eux être pluriannuelle pour que le développement puisse être planifié à long terme.