
Bryan Adams a toujours le Québec tatoué sur le cœur
Le Journal de Montréal
Deux ans après quatre concerts très courus au Québec, Bryan Adams est déjà de retour parmi nous. Cette fois-ci, le rockeur fera la tournée d’une demi-douzaine de festivals de la province, dont certains dans des régions plutôt éloignées. «Je suis excité, ça va être génial!» dit le rockeur de 64 ans en entrevue avec Le Journal.
Dire que Bryan Adams aime le Québec est un euphémisme. Depuis le début de sa carrière, en 1980, le musicien canadien, qui a vendu plus de 100 millions d’albums à travers la planète, est venu jouer dans notre province plus d’une cinquantaine de fois, selon le site Setlist.fm.
En 2022, Adams était venu à Montréal, Québec, Alma et Trois-Rivières. Cet été, son calendrier compte sept arrêts québécois: Lévis (Festivent, 2 août), Rimouski (Les Grandes Fêtes TELUS, 3 août), Mani-Utenam (Innu Nikamu, 4 août), Saguenay (Rythmes du monde, 6 août), Joliette (Amphithéâtre Fernand-Lindsay, 7 août), Rouyn-Noranda (Osisko en lumière, 9 août) et Saint-Jean-sur-Richelieu (International de montgolfières, 10 août).
«Nous avons planifié cette tournée de festivals au Québec en y ajoutant des petits éléments pour rendre les concerts plus intéressants, dit le chanteur en entrevue sur Zoom. Nous avons changé certaines choses sur la scène, comme les éclairages.»
À l’International de montgolfières, l’organisateur Junior Bombardier mentionne au Journal que son équipe essayait de programmer Bryan Adams depuis des années, après que son passage en 2020 a été annulé par la pandémie. «Il est à ce jour le plus gros nom que nous ayons eu depuis notre existence, le plus d’albums vendus, de spectacles donnés... et le plus gros cachet aussi!» confie le programmateur.
Même si l’ordre des chansons a également changé depuis son passage chez nous il y a deux ans, Bryan Adams fera la part belle à ses nombreux succès des 40 dernières années. Attendez-vous donc à y entendre des mégabombes comme Summer Of ’69, Heaven, (Everything I Do) I Do It For You, Back To You et Cuts Like A Knife.
«Pour les festivals, j’essaie de faire des titres que les gens connaissent et veulent entendre, dit-il. En salle, c’est différent.»
Les dernières années ont été mouvementées dans la carrière du rockeur. Le chanteur canadien a d’abord quitté les rangs de Universal Music Group après que la compagnie de disque avec qui il était depuis quatre décennies lui a signifié qu’elle ne voulait pas lui offrir de nouveau contrat. Puis il s’est séparé de son gérant des 44 dernières années.
Bryan Adams a depuis décidé de poursuivre ses activités de façon indépendante en lançant son propre label: Bad Records. «C’est vraiment au niveau embryonnaire et j’essaie d’apprivoiser tout ça, dit-il. J’ai passé des mois à voir comment tout ça fonctionnait. C’est tellement complexe!»