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Brutalité policière : une famille autochtone poursuit la police d’Edmonton au civil
Radio-Canada
La famille d’un jeune Autochtone allègue avoir été victime de brutalité policière et a entamé une poursuite au civil de 725 000 $ en dommages-intérêts punitifs et généraux contre les agents responsables de l’intervention à son domicile d’Edmonton le 9 décembre 2020.
La demande introductive d’instance présentée à la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta allègue que Pacey Dumas, 19 ans, aurait subi un traumatisme crânien sévère nécessitant une chirurgie d’urgence après avoir reçu un coup de pied d'un policier du service d'Edmonton.
Depuis les événements, Pacey Dumas porte un casque quand il quitte son domicile. Il veut éviter d'autres lésions cérébrales en attendant l'intervention chirurgicale au cours de laquelle une plaque de métal sera fixée sur son crâne pour le protéger.
L'incident fait l'objet d'une enquête de l’Équipe d'intervention de l'Alberta en cas d'incident grave (ASIRT), qui décidera si des accusations au criminel devraient être déposées contre un ou des policiers qui ont participé à l'intervention.
Un communiqué de presse de l’ASIRTÉquipe d’intervention de l’Alberta en cas d’incident grave indique que, vers 4 heures du matin, les policiers ont répondu à une plainte pour tapage dans un endroit public. Quelqu'un a affirmé que des personnes se battaient et que l’une d’elles était armée d'un couteau.
Quand les policiers sont arrivés sur place, le groupe était disparu dans une résidence voisine, selon le communiqué, qui ajoute que celle-ci a été encerclée par les agents qui ont demandé aux occupants d'en sortir.
Un affrontement entre les policiers et un individu correspondant à la description de la personne armée aurait eu lieu à la sortie de la résidence.
La force physique a été utilisée dans le cadre de cette intervention, entraînant une blessure grave chez l’individu, révèle l’ASIRTÉquipe d’intervention de l’Alberta en cas d’incident grave.
La demande introductive d’instance des plaignants déclare que la mère des deux garçons a autorisé la police d'Edmonton à fouiller sa résidence sans mandat et que les agents n'y ont trouvé aucune arme.