Brésil: plus de 20 morts lors d'une opération de police contre le crime organisé
TVA Nouvelles
Plus de 20 personnes soupçonnées d'être membres d'une bande criminelle spécialisée dans les braquages de banques ont été tuées dimanche lors d'une opération policière dans l'État de Minas Gerais, dans le sud-est du Brésil, a indiqué une source policière à l'AFP.
«Selon les informations préliminaires dont nous disposons pour le moment, plus de 20 criminels sont morts», a déclaré cette source de la police routière fédérale.
L'opération, organisée conjointement avec la police militaire, a eu lieu dans la commune de Varginha. Les forces de sécurité ont fait irruption dans deux fermes où les «membres d'une organisation criminelle spécialisée dans les braquages de banques et de distributeurs de billets» préparaient l'attaque de plusieurs agences bancaires de la ville.
Dans l'une des propriétés, les échanges de tirs avec la police ont fait «18 morts» et l'assaut du second bâtiment a fait plusieurs autres victimes mortelles, a détaillé la source policière, précisant qu'il n'y avait pas de victimes chez les forces de l'ordre.
Une grande quantité d'armes (fusils, grenades, munitions...), des gilets pare-balles et plusieurs véhicules volés ont été saisis lors de l'opération.
La police routière fédérale et la police militaire brésiliennes donneront plus de détails sur l'opération au cours d'une conférence de presse dimanche dans la journée.
Plusieurs vols utilisant le même mode d'action que celui prévu par la bande attaquée dimanche ont eu lieu ces dernières années au Brésil: une planification minutieuse, des armes lourdes et prenant pour cible des villes moyennes garantissant à la fois un butin significatif dans les coffres des banques et une fuite plus aisée que dans les grandes métropoles.
En août, des braqueurs lourdement armés ont semé la terreur dans le centre-ville d'Araçatuba, ville de 200 000 habitants de l'État de Sao Paulo, en utilisant des drones, des explosifs et en positionnant des otages sur le toit de leurs voitures pour protéger leur fuite, une attaque qui a fait trois morts.