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Boycottage diplomatique des JO: un «minimum» qui fait mal
TVA Nouvelles
Le Canada n’enverra aucun représentant diplomatique aux Jeux olympiques de Pékin en février, a confirmé Justin Trudeau mercredi, après des mois de tergiversation.
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Une décision qui, selon Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur en Chine, tombe sous le sens.
«Le Canada n’avait pas beaucoup d’options», a-t-il déclaré en entrevue. Le pays aurait été «très critiqué» s’il n’était pas allé de l’avant, surtout par ceux qui lui ont prêté main-forte dans le dossier des deux Michael, comme les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie.
Ceux-ci ont tous annoncé un boycottage diplomatique cette semaine.
M. Saint-Jacques estime que si la réponse du Canada et des États-Unis est un «minimum», elle ne manquera de faire «perdre la face» à la Chine et à son dirigeant Xi Jinping, qui aurait aimé profiter de l’événement pour vanter son pays auprès d’un parquet international prestigieux.
L’ex-ambassadeur, à l’instar du Parti conservateur et du Bloc québécois, demandait dès l’année dernière un report des Jeux, le temps de laisser une équipe internationale d’observation mener une enquête à Xinjiang et une autre pour connaitre l’origine de la COVID-19, sous menace de déplacer les Jeux ailleurs dans le monde.