Boycottage diplomatique : un pas dans la bonne direction, selon Brunelle-Duceppe
Radio-Canada
Le député bloquiste de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, qualifie de pas dans la bonne direction l'intention du gouvernement Trudeau de procéder au boycottage diplomatique des prochains Jeux olympiques d’hiver de Pékin.
Le Canada a joint sa voix, mercredi, aux États-Unis, à l'Australie et à la Grande-Bretagne pour faire pression sur le gouvernement chinois afin que cessent les actes de persécution présumés envers le peuple ouïgour, dans la région du Xinjiang. Mais de l'aveu même du député qui porte la contestation depuis des mois, cette action arrive trop tard. Il espère que la communauté internationale poursuivra ses pressions pour mettre fin à ce qu’une motion du parlement canadien a qualifié de génocide en février dernier.
Oui, il va falloir prendre d’autres actions, il va falloir se concerter, il va falloir que ce soit des actions multilatérales pour que ces actions-là fassent une bonne pression sur le gouvernement chinois. Il y a des frictions présentement à l’intérieur même du Parti communiste chinois, et ça, il faut en profiter, parce que de plus en plus même des gens à l’intérieur du régime chinois commencent à se poser des questions sur ce qui est en train de se passer là-bas, a-t-il indiqué.
Le député jeannois s’était dernièrement rendu au Congrès mondial ouïgour à Prague, en République tchèque. Sa motion demandant le report d’un an des Jeux, ou son annulation dans l’absence de progrès, avait été adoptée.
Le boycottage diplomatique n'implique pas les athlètes, que les gouvernements refusent de punir.
Avec Michel Gaudreau