Bootlegger, un film sur l’autodétermination des communautés autochtones
Radio-Canada
Une communauté autochtone du nord du Québec, qui vise à assumer son indépendance, débat de l'interdiction de l’alcool sur ses terres. C’est le sujet principal d’un film de fiction tourné à Kitigan Zibi, en Outaouais, par l'artiste multidisciplinaire algonquine Caroline Monnet.
Un texte d'Émilie Daveluy
Celui-ci prendra l’affiche en primeur au Cinéfest de Sudbury samedi.
La réalisatrice du film Bootlegger affirme avoir choisi cet angle afin de mettre en lumière, dans son premier long métrage, les inégalités qui se font toujours sentir pour les Autochtones.
C’est la résilience pour moi qui est la plus importante, explique Caroline Monnet. Comment au fil des générations, on a réussi à toujours être là, à se tenir debout et à être capable de passer à travers beaucoup de traumatismes intergénérationnels.
Elle sent, en ce moment, un vent de changement et une volonté de changer les choses.
Le film est une des rares productions autochtones tournées en français, en anishinaabemowin et en anglais.