Bonne chance pour faire creuser votre piscine
Le Journal de Montréal
Les particuliers qui voudraient se faire creuser une piscine devront prendre leur mal en patience en raison du manque de main-d’œuvre, même si les pisciniers observent un retour à la normale en termes de ventes.
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« Pour les creuser, il faudra patienter jusqu’à la fin août. Il ne nous reste déjà qu’une trentaine de places pour clore nos ventes de ce côté-là », lance Nathalie Lamothe, directrice générale de Trévi, à Québec.
La situation semble être similaire un peu partout dans la province, d’après l’Association des commerçants de piscines du Québec (ACPQ), alors que la saison vient à peine de commencer.
Il faut dire que plusieurs s’affairent à écouler leur carnet de réservations qui a explosé dans les deux dernières années, avant de prendre de nouveaux clients.
« On n’a plus de place depuis l’an dernier pour l’installation de piscines creusées en 2022. On n’a jamais vu ça », lance Marie-Josée Perrin, propriétaire de Perrin Piscines & Spa, à Brossard.
Retour à la normale
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.