Bombardier livre son 1000e avion Global
Radio-Canada
Bombardier a souligné, jeudi, la livraison de son 1000e avion de la famille Global. L'entreprise a profité de l'occasion pour dévoiler une étude sur les retombées économiques du programme du Global 7500, qui aurait soutenu 3386 emplois à temps plein en moyenne par année.
Le 1000e appareil a été livré à NetJets, qui détient l'une des plus importantes flottes de jets d'affaires du monde. Il s'agit du premier appareil d'une commande de 20 Global 7500.
Le contrat permet au Global 7500 de devenir l'avion-phare de NetJets et constitue un moment marquant pour nous tous, alors que nous concluons tous deux une année remarquable dans le domaine de l'aviation, commente Éric Martel, président et chef de la direction de Bombardier, dans un communiqué.
Bombardier a commencé le développement de la famille Global en 1993 avec le jet d'affaires Global Express, qui a été mis en service en 1999. Le programme du Global 7500, pour sa part, a été lancé en 2010. Les premières livraisons ont eu lieu en décembre 2018.
La société a aussi dévoilé une étude commandée à PricewaterhouseCoopers (PwC) qui affirme que le programme Global 7500 aurait contribué à hauteur de 4,8 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) canadien entre 2010 et 2019. La grande part des retombées est au Québec, soit 3,4 milliards.
Sur la même période, le programme aurait soutenu une moyenne annuelle de 3386 emplois, dont 1713 emplois directs. Cela aurait permis au fédéral et aux provinces d'obtenir 732 millions de dollars en revenus fiscaux.
Éric Martel ne craint pas une intensification de la concurrence, tandis que sa rivale Gulfstream prépare le lancement de nouveaux jets d'affaires.
Présentement, il n'y a rien que mes compétiteurs font aujourd'hui qui nous inquiète ou qui nous fait accélérer quelque chose, a dit le dirigeant en marge de l'événement de jeudi.
La concurrence est en voie de s'intensifier dans le marché des jets d'affaires. Gulfstream a annoncé dernièrement qu'elle lancerait deux nouveaux appareils. L'un d'eux, le G400, pourrait représenter un risque concurrentiel pour le Challenger 650, pensent certains observateurs de l'industrie.