Bois Urbain, un organisme pour se remettre en action
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Se former au métier d’ébéniste, ou encore de manutentionnaire, c’est ce que propose entre autres l’organisme Bois Urbain, situé dans Ahuntsic-Cartierville. Que ce soit pour Alexander Bolk qui souhaite devenir luthier ou Stéphanie Noury qui désire créer des meubles artisanaux, l’organisme se veut un tremplin vers le marché du travail.
Alexander Bolk est originaire des Pays-Bas, et souhaitant rester au Québec, l’ingénieur du son de formation aime travailler avec ses mains. Il souhaite que la formation lui permette d’accéder au métier de luthier au sein des ateliers Godin, la fameuse marque de guitare québécoise.
Pour lui, la formation est aussi l’occasion d’apprendre le français. Sa compagne est elle-même québécoise et Alexander souhaite pouvoir le parler couramment. Une étape importante dans son intégration.
Pour Stéphanie Noury, d’origine québécoise, les raisons sont tout autres. Ayant déjà eu recours à une entreprise d’insertion au début des années 2010, elle a travaillé pendant 10 ans dans la peinture industrielle. Mais après s’être abîmé le dos, elle a été en arrêt pendant 1 an.
Avec cette formation, elle espère pouvoir parfaire son amour pour le bois et développer une expertise dans le meuble pour pouvoir les créer de façon artisanale.
Bois Urbain accueille environ 55 personnes par année. La formation se déroule en 6 mois avec 5 mois de formation et un mois d’aide pour trouver un stage et un emploi. L’important, selon Céline Perraud est «d’apprendre ou au moins de réapprivoiser le milieu du travail».
Même si la pandémie et la pénurie de travailleurs sont venues entailler un peu la fréquentation de l’organisme. Mais comme le souligne l’adjointe de direction, Liliane Lapointe, 1 à 3 nouvelles personnes par semaine.