Billets d’avion à 500 $ : pourquoi ne pas avoir choisi de financer TREQ?
Radio-Canada
Malgré les clarifications du ministre des Transports François Bonnardel, il reste une certaine incompréhension en ce qui a trait à la mise en place des billets d'avion à 500 $ pour se rendre vers les régions. Certains réclament que le gouvernement verse un prêt à la Coopérative de transport régional du Québec (TREQ).
Le ministre Bonnardel a clarifié lundi qui aura droit aux billets à 500 $ dès le 1er juin. C'est tout le monde qui aura droit à ces billets : Québécois, Canadiens et touristes.
Pour le citoyen et ancien maire de Sept-Îles Réjean Porlier, qui est depuis longtemps impliqué dans le dossier de l'aviation, c'est sur la nature même du programme qu'il se questionne.
« Ce programme va coûter une fortune au Québécois, alors qu'on proposait une alternative qui était la coopérative Coopérative de transport régional du QuébecTREQ. »
Pour améliorer le service d'aviation en région, il considère que la solution passe par des avions plus gros, avec plus de places, ainsi qu'avec une plus grande concurrence sur le marché.
Quand on a lancé l’idée de la Coopérative Coopérative de transport régional du QuébecTREQ, on était sous les 500 $. Personne n’avait compris pourquoi on avait tassé la Coopérative de transport régional du QuébecTREQ du revers de la main, alors que finalement, avoir des prix moindres, c’est ce qu’on recherche, ajoute M. Porlier.
Le groupe citoyen Solidarité Gaspésie aurait aussi préféré que le gouvernement investisse dans la coopérative Coopérative de transport régional du QuébecTREQ.
En février dernier, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, avait mis des bémols quant au modèle d’affaires développé par Coopérative de transport régional du QuébecTREQ, qu’il juge imprécis.
Malgré tout, les membres de Solidarité Gaspésie demandent au ministre Fitzgibbon de reconsidérer sa décision de ne pas financer Coopérative de transport régional du QuébecTREQ.