Bientôt un premier lieu de culte pour des témoins de Jéhovah au Nunavut
Radio-Canada
Des témoins de Jéhovah venus des quatre coins du pays construisent actuellement un lieu de culte à Iqaluit, le premier au Nunavut.
Il sera le plus au nord du Canada, affirme le responsable du projet de construction, Jason Harrison, qui réside en Ontario. Ce sera un pôle pour la congrégation et pour ceux qui sont intéressés à en apprendre plus sur la Bible et les croyances des témoins de Jéhovah.
L'établissement d'environ 3000 pieds carrés, que les membres de la congrégation appellent la Salle du Royaume, est situé au centre-ville, près de la plage donnant sur la baie de Frobisher.
Deux appartements sont par ailleurs construits à l’étage supérieur et serviront à loger des membres de la congrégation, selon Jason Harrison. La construction devait avoir lieu en 2020, mais il explique que la pandémie a retardé le plan initial.
C’est le fruit de longues heures de travail de planification en coulisses, dit-il. Jason Harrison estime entre 50 et 60 personnes le nombre de membres qui se sont portés volontaires pour construire bénévolement le bâtiment. Certaines ont voyagé de part et d’autre du pays pour prendre part à la construction. Nous avons deux plombiers : l’un est venu de Colombie-Britannique et l’autre de Nouvelle-Écosse, mentionne-t-il.
Selon Jason Harrison, Iqaluit compte une communauté de témoins de Jéhovah depuis plus de 12 ans. Ils ont toujours loué un [espace], que ce soit un centre communautaire ou un gymnase d’école, pour se rassembler, dit-il. À l’heure actuelle, les rassemblements sont organisés à l’école Nanook d’Apex, près d’Iqaluit.
Il affirme que l’absence d’un lieu de culte était jusqu’à présent un défi, puisque les membres ont l’habitude de se réunir trois à quatre fois par semaine.
Jason McGregor est l’un des membres de la congrégation d’Iqaluit, où il réside avec sa famille depuis 13 ans. « La communauté locale compte une vingtaine de membres qui prêchent à plusieurs endroits dans le Nord », explique-t-il. À travers les années, il y a eu beaucoup d’intérêt en provenance d’Iqaluit et d’autres communautés.
Il ajoute que la congrégation d’Iqaluit tente de recruter de nouveaux membres à l’extérieur de la capitale. Une grande partie se fait par téléphone dans les collectivités, dit-il.