
Biden rêve de « guérir les cancers une bonne fois pour toutes »
Radio-Canada
Joe Biden, pour qui ce sujet a une douloureuse dimension personnelle, a dit lundi son rêve de « guérir les cancers une bonne fois pour toutes », 60 ans exactement après un discours historique de John Fitzgerald Kennedy sur la conquête de la Lune.
En Amérique, nous pensons que tout est possible, a-t-il dit dans un discours dans la librairie consacrée au président assassiné, à Boston (nord-est), après une introduction de la fille de ce dernier, Caroline Kennedy.
S'inspirant du discours prononcé par JFK il y a 60 ans jour pour jour, dans lequel il avait promis d'envoyer un homme sur la Lune, Joe Biden a dit vouloir organiser et mesurer le meilleur de notre énergie et de nos talents pour mettre fin au cancer tel que nous le connaissons et même pour guérir les cancers une bonne fois pour toutes.
Le cancer [...] se moque de savoir si vous êtes républicain ou démocrate. Battre le cancer est quelque chose que nous pouvons faire ensemble, a-t-il précisé.
En promettant la conquête de la Lune, John Fizgerald Kennedy avait créé un objectif national, susceptible de rassembler le peuple américain, et une cause commune. Et il a réussi, a rappelé le président américain, qui veut réduire la mortalité liée au cancer de 50 % en 25 ans.
Il s'agit, a-t-il dit, de faire en sorte que, de plus en plus, le cancer ne soit pas une condamnation à mort, mais une maladie chronique avec laquelle les gens peuvent vivre.
Cette offensive de l'exécutif américain a plusieurs facettes. Elle porte par exemple autant sur le coût parfois exorbitant des traitements que sur la détection et le traitement des cancers, avec l'exploration de tests sanguins et de nouvelles thérapies.
« Quand ils reçoivent leur diagnostic, la première chose à laquelle beaucoup de gens pensent, c'est : "Comment je vais payer les soins? Est-ce qu'il faut vendre la maison? Arrêter de payer les mensualités pour la voiture? Est-ce que nous pourrons payer les études des enfants?". »
La Maison-Blanche a rappelé avoir limité à 2000 $ par an le montant que doivent payer de leur poche de nombreux citoyens américains, bénéficiaires du programme Medicare, le système d'assurance maladie américain auquel ont notamment accès les plus de 65 ans.