Biden a invité quelque 110 pays à son sommet virtuel pour la démocratie
TVA Nouvelles
Joe Biden a invité quelque 110 pays et territoires à son sommet virtuel pour la démocratie en décembre, dont les principaux alliés occidentaux des États-Unis, mais aussi Taïwan dans un message clair à la Chine, dont l'ombre devrait planer sur ce rendez-vous malgré son absence.
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Le président américain ne l'a pas caché depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier: le combat entre les démocraties et les «autocraties», incarnées à ses yeux par la Chine et la Russie, est au coeur de sa politique étrangère.
Le «sommet pour la démocratie», promesse de campagne dont la première version aura lieu en ligne les 9 et 10 décembre avant une rencontre en personne un an plus tard, est l'une des pièces maîtresses de cette priorité.
Mais la liste des invités n'était pas encore connue. Elle a été publiée mardi sur le site du département d'État américain et, vraisemblablement pesée au trébuchet, elle sera scrutée de près.
Sans surprise, les principaux rivaux de Washington, Pékin et Moscou en tête, n'y figurent donc pas.
En revanche, le président Biden a convié Taïwan, que les États-Unis ne reconnaissent pas comme pays indépendant, mais érigent volontiers en modèle démocratique face à la Chine, qui considère elle l'île comme une de ses provinces appelée à revenir dans son giron. Sa présence au sommet virtuel devrait donc entretenir les tensions qui se sont enflammées ces dernières semaines autour du sort de Taipei.
L'Inde, souvent qualifiée de «plus grande démocratie du monde», sera présente malgré les critiques fréquentes des défenseurs des droits de l'homme à l'endroit de son premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi. Tout comme le Pakistan, en dépit de relations en dents de scie avec Washington.