
Bergevin: ici pour rester ou déjà en transit? Bergevin: ici pour rester ou déjà en transit?
TVA Nouvelles
Un directeur général qui écoule la dernière année de son contrat, on ne voit pas ça souvent. Un DG qui écoule la dernière année de son contrat après avoir amené son équipe en finale de la Coupe Stanley, je n’ai jamais vu ça.
C’est le cas de Marc Bergevin. Pourquoi? Je ne sais même pas si Bergevin le sait. Je présume que Geoff Molson s’en doute. Chose certaine, s’il n’y a pas un dénouement rapide, on écrira la chronique d’un divorce prononcé.
Bergevin a eu le privilège de faire ses classes dans l’organisation du CH. Ce qui implique que Geoff Molson pardonne sa réécriture du manuel des erreurs d’un DG. Point culminant : été 2017. Transaction qui envoie Mikhail Sergachev à Tampa, séparation non amicale avec Andrei Markov et perte d’Alexei Emelin au repêchage d’expansion. Dans le même mois.
Toutefois, depuis, le bilan est plus reluisant. La moyenne de Bergevin est bonne, et ce, depuis quatre saisons. Alors, qu’est-ce qui achoppe? Pourquoi une prolongation de contrat n’a-t-elle pas déjà été annoncée?
Bergevin continue de répondre directement de Geoff Molson même si France Margaret Bélanger est devenue présidente de Groupe CH.

Le Canadien de Montréal contrôle sa destinée, jusqu’à un certain point, dans la course aux séries éliminatoires de la LNH. Si la troupe de Martin St-Louis est responsable de sa propre récolte de points au classement, le sort du Canadien dépendra aussi des résultats des autres équipes au cœur d’une lutte à finir dans l’Est.