Ben Claveau poursuit sa route
Radio-Canada
SCÈNE LOCALE – Membre de la formation Bodh'Aktan, Ben Claveau écrit et compose également ses propres chansons. Il présente ces jours-ci son deuxième opus aux sonorités country, La route est longue jusqu’au top.
Le titre est assez évocateur! Il est question d'ambition, d'obstacles, de rêves brisés, de relations qui ne marchent pas, d’excès, de mort, de beaucoup de sujets assez lourds, mais que j’ai traités avec un clin d'oeil, toujours un sourire en coin, un peu comme j’ai l’habitude de voir les choses et de les écrire.
Il y a beaucoup de faits vécus. C’est beaucoup de l’observation. Je regarde ce qui se passe autour de moi, je regarde les gens agir, des personnages atypiques ou particuliers. C’est sûr qu’il y a beaucoup d’affaires qui font partie de ma vie à moi et il y a d’autres choses que je décris un peu comme des tableaux, comme moi je les vois.
J’adore ça. J’aime ça, voyager, j’aime ça, voir le monde, j’aime ça, jouer de la musique. J’aime toutes les facettes du métier. Moi, ça me va de faire de la tournée. J’en fais déjà depuis plusieurs années à gauche et à droite avec différents artistes. C’est la vie et c’est la vie que je connais.
Il y a beaucoup de facteurs humains là-dedans. C’est des amis et souvent des auteurs-compositeurs. J’aime ça regarder ces gens-là travailler, souvent je compose avec eux. Donc je vois des approches différentes dans la composition, dans l’écriture. Ça nourrit ma façon de faire. Des fois, j’ai besoin de renouveau comme songwriter, donc je peux explorer des pistes que je vois des collègues utiliser. Ça m’apporte beaucoup pour ça.
Pis Bodh'Aktan, par exemple, qui fait un type de musique très précis avec des arrangements trad et irlandais, ça me donne l’occasion de baigner dans la musique acadienne, des Maritimes. La variété m’apporte beaucoup pour arranger mes propres chansons et les écrire.
Le premier, je l’avais fait tout seul au complet chez nous, dans mon appart, avec les moyens du bord. C’était surtout par manque d’effectif financier. Tandis que là, j’ai moi-même réalisé et produit, mais j’ai bénéficié de plein d’amis qui ont fait la prise de son, dont Ben Shampoing, André Lavergne, qui a fait le mix. J’ai engagé des musiciens, des chums.
Le spectacle de lancement aura lieu le 2 mai au Studio Telus du Grand Théâtre de Québec, à 20 h.