
Beauregard: «ramener l’aspect environnemental, peu importe le dossier»
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La Verdunoise Céline-Audrey Beauregard a décidé de relever un nouveau défi cette année en faisant campagne électorale. Le principal cheval de bataille de Mme Beauregard est la crise climatique. C’est ce qui l’a motivé à se présenter comme candidate dans Champlain Île-des-Sœurs en tant que conseillère d’arrondissement.
Cet été, Céline-Audrey Beauregard, qui est également enseignante à l’école Lévis-Sauvé, a mis sur pied le projet du Kiosque alimentaire près de la plage de Verdun. Un projet qui réunissait des jeunes qui ont un intérêt pour l’entrepreneuriat et sur lequel Mme Beauregard a travaillé pendant trois avec les organismes communautaires.
De plus, la candidate finalise présentement sa maîtrise en gestion de l’innovation sociale. «Je suis quand même dans un moment de ma vie un peu intense», admet la candidate. Toutefois, pas question de faire de la politique dans quatre ans. «L’urgence climatique et l’urgence d’agir aussi, c’est vraiment ça qui fait que je me présente dans ces élections-ci», dit-elle.
La candidate affirme que c’est au palier municipal que l’on trouvera des solutions et pourra mettre en branle la transition écologique. Elle estime que la pandémie nous a ouvert les yeux sur des solutions qu’il faut pérenniser. «On l’a vu, on est amené à se replier sur soi quand on a une crise, car les solutions sont souvent à l’interne», souligne Mme Beauregard.
L’un des dossiers que Céline-Audrey Beauregard désire mener à terme si elle est élue est le projet du stationnement Ethel. La candidate est impliquée depuis plusieurs années dans ce projet qui transformera le dernier étage en une esplanade dynamique pour les résidents.
La mairesse sortante Valérie Plante a annoncé un budget de 4 M$ en juillet afin de rénover le stationnement à étages. «Il reste des choses à fignoler comme l’accessibilité universelle et aussi ce qu’on va retrouver dans la programmation», précise Mme Beauregard.
La candidate souhaite également bonifier les infrastructures pour les jeunes. «Il y a un manque au niveau des infrastructures à L’Île-des-Sœurs. J’aimerais qu’on améliore cela pour les jeunes, mais surtout les adolescents, relate la politicienne. Les 12 à 18 ans dans le quartier, ils n’ont pas grand-chose à faire.»