Beaucoup d’oies sauvages dans les champs agricoles: des interventions s’imposent
TVA Nouvelles
L’Union des producteurs agricoles (UPA) a déclenché une opération dite «d’effarouchement» ces derniers jours dans la région de Lanaudière afin de minimiser les dommages faits aux champs par les oies sauvages, présentes en grand nombre depuis la fonte des neiges.
Les champs de foins et de céréales que les producteurs ont semés à l’automne sont notamment touchés, nous a expliqué Dominic Brochu, agent en agroenvironnement et responsable du dossier de l’effarouchement à la Fédération de l’UPA de Lanaudière.
«Les céréales d’automne recommencent à pousser au printemps, les oies et les outardes peuvent manger ces jeunes pousses-là», a mentionné M. Brochu, en entrevue.
La problématique, très présente dans les secteurs de Saint-Barthélemy, Berthierville et Saint-Cuthbert, dans le sud-est de la région, peut aller jusqu’à la fin mai quand les producteurs ont semé le maïs et le soya.
«Ça peut occasionner des pertes assez importantes pour les producteurs agricoles, tout dépendant du nombre d’oiseaux», a ajouté M. Brochu.
Un effaroucheur détenant un permis d’effarouchement du Service canadien de la faune est disponible actuellement pour les agriculteurs de la région.
Une douzaine de producteurs de ce secteur sont également autorisés à faire de l’effarouchement.
«Les effaroucheurs utilisent des pistolets de départ qui feront fuir les oiseaux, a détaillé M. Brochu. Ça ne blesse aucunement les oiseaux. La balle est dirigée vers le ciel.»
Le financement de ces activités est assuré par le Programme d’effarouchement des oiseaux migrateurs en milieu agricole, issu d’une entente fédérale-provinciale.