Bataille autour du parc national Kouchibouguac au N.-B. : la date limite approche
Radio-Canada
Une confrontation se profile entre Parcs Canada et la famille de feu Jackie Vautour au sujet de l'occupation des terres du parc national Kouchibouguac.
Parcs Canada s'en tient à la date limite du 31 mars pour que la famille quitte la propriété et retire ses biens du terrain situé sur la côte est du Nouveau-Brunswick.
M. Vautour a mené une bataille de 50 ans contre l'expropriation après la création du parc en 1969, vivant dans une cabane sans électricité jusqu'à sa mort en février 2021.
La famille Vautour maintient qu'elle est métisse-acadienne et que la terre est un territoire mi'kmaq non cédé qui fait l'objet d'une contestation judiciaire en cours.
Edmond Vautour, le fils de Jackie, a déclaré en entrevue jeudi que Steven Augustine, un chef héréditaire du Grand Conseil mi'kmaq, accepte la présence de la famille dans le parc. Il nous accepte sur le territoire mi'kmaq, a-t-il déclaré.
L'avocat de la famille, Michael Swinwood, dit qu'il attend maintenant que les tribunaux fixent une date d'audience et qu'il ne devrait pas y avoir d'expulsion tant que l'affaire est devant les tribunaux.
Plutôt que la réconciliation, Parcs Canada agit de manière antagoniste, a déclaré Michael Swinwood lors d'une entrevue vendredi.
Les Mi'kmaq, en particulier par l'intermédiaire de Steven Augustine, sont prêts à indiquer que les Métis-Acadiens font partie des peuples traditionnels mi'kmaq, a ajouté l'avocat.
Plus tôt dans la semaine, M. Vautour et des membres d'autres familles qui vivaient autrefois dans le parc ont écrit au premier ministre Justin Trudeau, au premier ministre du Nouveau-Brunswick Blaine Higgs et au ministre des Relations Couronne-Autochtones Mark Miller pour demander le report de la menace d'expulsion du 31 mars.