Bannir des allergènes ou miser sur l’uniformisation des protocoles dans les écoles? Bannir des allergènes ou miser sur l’uniformisation des protocoles dans les écoles?
Radio-Canada
La directrice du développement et des communications chez Allergies Québec, Dominique Seigneur, propose d’instaurer une formation adéquate dans les établissements d’enseignement plutôt que de bannir des aliments.
En cette journée québécoise des allergies alimentaires, Allergies Québec mise sur l’importance d’uniformiser les pratiques et d’établir des protocoles dans la province comme ailleurs au pays.
C’est peut-être deux ou trois enfants par classe qui ont des allergies alimentaires graves. Quand on commence à l’école primaire, disons vers cinq ou six ans, c’est le moment où l'enfant devrait avoir sa médication, normalement si le niveau de maturité est là. Ça devient quand même une grosse charge, une grande responsabilité pour ces jeunes enfants qui sont vulnérables et qui n’ont pas toujours les mots pour décrire leurs réactions allergiques si un problème arrive à l’école ou pour expliquer dans quelles circonstances l’allergie se développe, rappelle la directrice du développement et des communications chez Allergies Québec.
Dominique Seigneur rapporte avoir elle-même expliqué aux personnes qui ont enseigné à sa fille qui vit avec plusieurs allergies alimentaires comment utiliser l’auto-injecteur.
Elle rapporte que 300 000 personnes vivent avec des allergies alimentaires au Québec.