
Bénévoles recherchés dans les festivals
Radio-Canada
À l'aube de la saison estivale, la plupart des festivals de la région de Québec sont en période de recrutement de bénévoles. Accueil, transport, service alimentaire, surveillance : les postes à pourvoir sont nombreux. Comme partout ailleurs, la pénurie de main-d'œuvre, qui plus est non rémunérée, commence toutefois à se faire sentir.
Chaque été, de 325 à 350 bénévoles prêtent main-forte au Festivent de Lévis. Dans un contexte idéal, l'organisation en aurait besoin de 400. Le Festivent, sans bénévole, n’existerait juste pas, avoue Paméla Arcand, directrice des bénévoles.
L’enjeu de pourvoir tous les postes revient année après année.
Les Fêtes de la Nouvelle-France, qui se tiennent à la mi-août à Québec, doivent aussi mobiliser environ 300 bénévoles. On a de la misère à recruter des gens payés, donc c’est encore plus difficile de recruter des gens non payés, explique Sara Moreno, directrice des ressources humaines de l’événement. Sans cette main-d'œuvre, certaines activités pourraient être en péril.
D’un côté comme de l’autre, les équipes doivent être créatives pour contourner la rareté de bénévoles. Des équipes volantes sont formées ou des postes fusionnés. En 2019, le Festivent s’est vu obligé de fermer l’accès à des jeux gonflables en raison du manque de surveillance.
« Des fois, il faut faire des choix difficiles pour ne pas nuire à l'expérience festivalier ou à la sécurité. »
Le Carrefour international de théâtre commence à la fin du mois de mai. L’événement nécessite moins de bénévoles que les deux autres. Une centaine de personnes sont nécessaires, dont au moins le quart pour le parcours Où tu vas quand tu dors en marchant…?
On est un petit peu en avance sur nos chiffres des dernières années, se réjouit Marie-Andrée Paulin, directrice marketing et des communications du Carrefour.
Leur base de bénévoles étant très fidèle, le recrutement se fait rondement pour le festival de théâtre. Cependant, les deux dernières années ont présenté un défi, en raison des restrictions sanitaires et de la pandémie. Ça se passe beaucoup mieux cette année, confirme madame Paulin.