Avortement: 4 idées pour gérer ton encrissage
Métro
Le renversement de Roe c. Wade, les agressions sexuelles cachées en dessous du tapis de Hockey Canada, les viols de guerre en Ukraine… Quand on est féministe, en 2022, être en crisse devient un état permanent, un buzz de colère qui roule toujours en background, comme le ronronnement du frigo. Sauf que garder son courroux à la bonne température tout le temps, ça demande beaucoup d’énergie.
On avait pensé faire la liste de «cinq juges que ça n’aurait pas été trop grave que leur mère se fasse avorter», mais ce n’est pas très utile. Voici donc, en lieu et place, une liste de quatre façons d’arriver à vivre avec ta rage.
Courir, ça occupe l’esprit et, si on se fie aux gens autour de nous, ça devient ton seul sujet de conversation. Finies, les stories Instagram engagées: maintenant, tu ne publies plus que le fait que tu es allé.e courir ce matin. Et ce midi. Et ce soir. Tu cours comme si tu essayais de crisser ton camp le plus loin possible d’ici.
Tu retrouves ainsi le contrôle complet sur ton corps (tu as mal partout, mais c’est TON choix), ce dont la moitié de la population au Sud ne peut plus se vanter.
Tu fermes les yeux et tu visualises… le vide.
Non. Ça, c’est pas le vide, c’est la liste des bonnes idées de la droite. Ça y ressemble, mais c’est pas ça.
Le vide.