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Avoir la trisomie 21 et travailler de façon autonome"
Avoir la trisomie 21 et travailler de façon autonome Avoir la trisomie 21 et travailler de façon autonome
Radio-Canada
Le restaurant St-Hubert de Val-d’Or emploie près de 160 personnes. Une dizaine d’entre eux vivent avec une limitation ou un handicap. Comme Julien Fournier qui travaille à l’accueil du restaurant depuis maintenant 12 ans.
Au début j’ai senti que c’était un petit peu difficile, mais peu à peu, j’ai appris beaucoup de choses, indique Julien.
Il indique aimer son travail, encourager ses collègues et affirme que tout va bien lorsque les clients sont nombreux dans l'entrée du restaurant.
Son rôle s’est beaucoup beaucoup élargi avec les années parce qu’il a développé plein d’autres aptitudes. Principalement, Julien est à l’accueil. Il accueille les clients, il voit où il peut aller les asseoir. Julien est très sympathique. Il connaît énormément de gens. Il reconnaît son monde et vient même à savoir quel client va préférer s’asseoir du côté du bar, de la salle à manger ou près de la salle de jeux. Il a développé plein d’aptitudes là-dessus et les clients le reconnaissent aussi, décrit la propriétaire de la franchise, Annie Gauthier.
Annie Gauthier rencontrera prochainement des employeurs en compagnie de Julien pour les sensibiliser au travail de l'organisme La Ressource pour personnes handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et du téléthon à venir en janvier.
On s’est rendu compte que des gens comme Julien, ils sont là, ils sont à l’heure, ponctuels, assidus, des personnes sur qui ont peut vraiment compter. C’est juste que selon les personnes, il faut que tu t’investisses au départ. On a besoin d’essais, d’erreurs. Peut-être que ça cadre-là, peut-être que ça ne cadre pas là, soutient Annie Gauthier.