Avion détruit en Iran: fin des discussions avec Téhéran, qui ne collabore plus
TVA Nouvelles
Le Canada et ses partenaires se tournent vers le droit international après que l’Iran a mis fin aux discussions concernant le dédommagement des familles des victimes impliquées dans l’abattage du vol d’Ukraine Airlines qui a fait 176 morts il y a deux ans.
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Après avoir accepté d’entamer les pourparlers le 30 juillet 2020, l’Iran a confirmé au Groupe international de coordination et d’intervention le 27 décembre dernier «qu’il ne voyait pas la nécessité de négocier avec le Groupe», formé du Canada, du Royaume-Uni, de l’Ukraine et de la Suède.
«Malgré tous les efforts déployés au cours des deux dernières années et les nombreuses tentatives de résoudre cette question par la négociation, le Groupe de coordination a déterminé qu’il serait vain de tenter de négocier avec l’Iran sur la question des réparations pour la destruction du vol PS752», a indiqué le Groupe dans un communiqué diffusé jeudi.
«Nous allons maintenant nous concentrer sur les mesures à prendre pour résoudre cette question dans le cadre du droit international.»
Les États impliqués cherchaient de l’Iran des «réparations intégrales» pour les familles des victimes et qu’il «remplisse ses obligations juridiques internationales», même s’il «continue à s’y soustraire».
«Nous ne tolérerons pas cet affront à la mémoire des 176 victimes innocentes.»
Le Groupe n’a pas offert davantage de détails sur ses prochaines actions dans le dossier.