Aux prises avec l’inflation, des Britanno-Colombiens partagent leurs adaptations
Radio-Canada
Que ce soit à l'épicerie ou à la pompe à essence, le coût de la vie a augmenté pour de nombreux Britanno-Colombiens. L'une des raisons est la hausse du taux d'inflation au Canada qui a bondi à 6,7 % en mars, un record en 31 ans.
L'inflation ne montrant aucun signe de ralentissement, trois résidents en Colombie-Britannique partagent de quelle façon la hausse des coûts les affecte et ce qu'ils font pour y faire face.
Mallory Muller, résidente de Cloverdale, est mère de deux adolescents atteints de diabète de type 1 et de maladie cœliaque. Pour sa famille, cela signifie consommer plus de viande, de produits frais et de produits laitiers pour une alimentation équilibrée, ainsi que l'obligation d'acheter des aliments sans gluten.
Mallory Muller dit avoir constaté une forte augmentation du coût de la nourriture. La facture d'épicerie moyenne de la famille était d'environ 200 $ à 300 $ par semaine. Mais au cours des mois d'hiver, celle-ci a augmenté de 100 $ de plus par semaine.
« Je me souviens qu'il n'y a pas longtemps, je suis allée acheter un chou-fleur et il était à 11 $. »
La famille doit faire des sacrifices, explique Mallory Muller, comme ne pas pouvoir aider son fils aîné Owen à acheter une voiture qui lui permettrait de se rendre à l'Université de la vallée du Fraser cet automne.
Cette famille qui a déménagé en Colombie-Britannique de l'Alberta il y a dix ans envisage de quitter la province si le coût de la vie continue d'augmenter.
En tant que copropriétaire du Brentwood Bay Village Empourium, un café, un magasin général et un lieu d'événements réunis dans un même espace; John Carswell dit connaître une inflation croissante dans la gestion de son entreprise à Brentwood Bay, sur l'île de Vancouver.
Comme de nombreuses autres petites entreprises, John Carswell est confronté à des problèmes de chaîne d'approvisionnement. Bon nombre de ses produits sont fabriqués avec de l'huile de tournesol, mais son coût a doublé ces derniers mois, car elle est principalement importée de Russie et d'Ukraine. John Carswell explique avoir commencé à utiliser plus d'huile de canola pour réduire les coûts.