Au tour de Rimouski et de Baie-Comeau de se mobiliser en soutien au peuple ukrainien
Radio-Canada
Après New Richmond jeudi, deux autres communautés de l'Est-du-Québec ont tenu à se rassembler en signe de soutien au peuple ukrainien, qui subit la guerre au quotidien depuis bientôt un mois. Des manifestations similaires ont eu lieu à Rimouski et à Baie-Comeau dimanche.
Invités par le Carrefour international bas-laurentien pour l'engagement social, qui répondait à l'appel du collectif Échec à la guerre, une centaine de Rimouskois se sont réunis au parc de la Gare dimanche après-midi.
Pour cette organisation, il s'agissait là d'un moyen non seulement d'exprimer de la solidarité mais également de mieux faire comprendre, au moyen d'échanges, les questions reliées au respect des droits de la personne à l'échelle internationale.
« C'est important, des réunions comme ça, pour se rappeler qu'au final, tout est plus nuancé qu'on le pense et qu'il y a toujours place pour communiquer. Je pense que c'est le message qui est important aujourd'hui. »
Des Rimouskois réfugiés ou immigrés ont d'ailleurs pris la parole lors du rassemblement pour parler des conflits en cours dans leur pays d'origine. Mais pourquoi ces civils-là meurent, pourquoi il y a un conflit en Ukraine? Je peux dire que ce sont des gens qui veulent prendre le monde comme leur patrimoine, a commenté Kamisse Damien, natif de la République centrafricaine.
Poésie et chants ont également été à l'honneur dimanche sous la supervision de l'écrivaine Stéphanie Pelletier. On se sent paralysés au départ, et si on est paralysés, c'est leur donner le pouvoir à eux. Donc, pour moi, reprendre la parole, empêcher ça de me fixer, c'est leur enlever le pouvoir et le reprendre. C'est le pouvoir de propager du beau et du bon, a dit l'autrice.
« On sent qu'il y a une volonté de pouvoir agir, on sent qu'il y a une grande forme d'impuissance également chez des gens qui veulent se sentir utiles. »
De nombreux citoyens de l'Est-du-Québec ont déjà levé la main dans le but d'accueillir des familles ukrainiennes chez eux.
À Baie-Comeau, environ 80 personnes, selon les organisateurs, ont bravé les conditions hivernales pour prendre part à la Marche pour la paix. À l’initiative du conseiller municipal Sébastien Langlois, les participants ont déambulé en silence entre l’école secondaire Serge-Bouchard et le centre commercial Laflèche.