Au tour d’AMDJ-canna de faire son entrée sur le marché du cannabis
Radio-Canada
Un troisième microproducteur abitibien fait son entrée sur le marché québécois du cannabis récréatif.
L’entreprise amossoise AMDJ-canna rejoint le collectif québécois de cannabis artisanal DLYS et offre depuis près d’une semaine un premier produit, sous la marque DLYS Abitibi, sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC). Elle y rejoint Mindicanna et Cultures Angers.
Il s’agit d’une nouvelle vocation pour le président Alain Blanchette et ses fils Dave et Jérémy, qui sont derrière cette nouvelle entreprise familiale.
C’est un projet qui dure depuis deux ans. On s’occupe de tous les projets pour le développement. C’est une nouvelle corde qu’on a décidé d’ajouter à notre arc. Nous sommes partis du domaine de la construction où nous avons 50 ans d’expertise. On a développé ça pour se diversifier, aller chercher la nouvelle effervescence du cannabis et relever ce défi-là, explique Jérémy Blanchette, actionnaire et responsable de la sécurité.
La famille a donc érigé un bâtiment sur mesure pour ce projet dans le parc industriel d’Amos. Elle a décroché son permis de microproducteur de cannabis auprès de Santé Canada en avril dernier, après s’être conformée aux différentes normes. ADMJ-canna peut mettre jusqu’à 200 mètres carrés en production de cannabis.
Ça nous permet de cultiver de la fleur séchée, qui est principalement appelée de la cocotte. Les connaisseurs vont savoir que c’est un produit un peu brut, l’étape de base de la consommation. Les normes de Santé Canada s’appliquent autant au niveau de la production que de la gestion et de la sécurité. Ça nous permet de faire un beau produit à la main, cultivé proprement, fait valoir Jérémy Blanchette.
Le premier produit d’AMDJ-canna est un hybride à dominance de sativa de la variété Girl Scout Cookies, dont les niveaux de THC jouent entre 20 et 24 %. La famille n’entend pas se limiter à un seul produit, puisqu’elle possède une banque de génétiques et qu’elle travaille à perfectionner ses techniques de culture.
On a une autre souche. On attend les tests de laboratoire et si elle réussit bien les tests, elle va être assez rapidement sur les tablettes. Et on a deux autres produits, aussi en test. On attend d’avoir les résultats là aussi. On travaille tout le temps en recherche et développement. Notre but, c’est ça. Et on a une très bonne équipe à l’interne pour ça, fait valoir le directeur des opérations, Dave Blanchette.
ADMJ-canna fait travailler cinq personnes à temps plein.