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Au sommet de la montagne : le Martin Luther King de Didier Lucien
Radio-Canada
Dans la pièce de théâtre Au sommet de la montagne, qui sera présentée dès le 23 février au Théâtre Jean-Duceppe, l’acteur Didier Lucien incarne un Martin Luther King à l’esprit troublé, quelques heures après son dernier discours, en 1968.
Un café commandé au service de chambre d’un modeste hôtel provoque la rencontre du célèbre militant du mouvement des droits civiques et de Camae, une intrigante employée.
Cette dernière, interprêtée par Sharon James, l’engage dans une discussion fictive à la fois provocante et rafraîchissante, qui l’amènera à revisiter son passé ainsi que les luttes à venir.
Pour Didier Lucien, cette œuvre est l'occasion d’imaginer le Martin Luther King de la vie de tous les jours, loin des micros et des grands discours.
L’inspecteur en moi trouve ça fascinant parce que les images qu’on a de Martin Luther King, ce sont ses discours et les entrevues qu’il a faites. Mais comment il était dans la vie réelle, on ne peut pas le savoir, dit-il.
« Il faut que j’invente cette partie de lui-même pour la mettre sur scène. Cette pièce-là, c’est un peu "il était une fois Martin Luther King". Ce n’est pas un documentaire. J’ai le droit d’essayer de creuser. »
La pièce, écrite par la dramaturge américaine Katori Hall, traduite par Edith Kabuya et mise en scène par Catherine Vidal, explore un moment névralgique de la vie de Martin Luther King.
Dans celle-ci, le pasteur vient tout juste de prononcer l’un de ses discours les plus emblématiques, I’ve Been to the Mountaintop. Moins de 24 heures plus tard, il sera tragiquement assassiné sur un balcon de l'hôtel où il séjourne.
Il était dans un état d’esprit assez profond, croit Didier Lucien.