
Au procès du 13-Novembre, première plongée dans la logistique des attentats
TVA Nouvelles
Recherche endroit «discret», sans «trop d'humidité». Au procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et près de Paris, un enquêteur belge a décrit mardi les préparatifs des attaques, avec les locations de caches en Belgique pour les commandos jihadistes de retour de Syrie.
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Suspendue depuis deux semaines en raison de plusieurs cas de COVID parmi les accusés, l'audience a repris avec une première plongée dans la logistique mise en œuvre les trois mois précédant ces attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015.
Apparaissant sur grand écran derrière la cour d'assises spéciale de Paris, le policier déposant depuis Bruxelles sous le matricule «447761902» lance son PowerPoint énumérant les différentes planques cherchées ou louées dès fin août 2015.
À partir de cette date, les membres des commandos commencent à rentrer de Syrie par la route des migrants, acheminés jusqu'en Belgique à l'aide de fausses cartes d'identité.
L'enquête a mis au jour plusieurs recherches infructueuses de caches.
En se basant en partie sur la géolocalisation de véhicules loués à cette période, les enquêteurs ont remonté la piste de six «appartements conspiratifs», dans lesquels ont été décelés les ADN de plusieurs accusés.