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Au procès des attentats du 13 novembre 2015, un accusé ayant réponse à tout
TVA Nouvelles
«Laissez-moi continuer», «je peux répondre?»... Au procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et près de Paris, Yassine Atar, le frère du commanditaire présumé des attaques Oussama Atar, a contesté mardi «point par point» tout lien avec ce «dossier terrible».
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Debout dans le box, les mains dans le dos, Yassine Atar semble trouver long le propos liminaire du président de la cour d'assises spéciale de Paris Jean-Louis Périès qui liste une série d'échanges téléphoniques suggérant sa pratique «rigoriste», voire «radicalisée» de l'islam.
«D'abord bonjour», lance à la cour l'accusé belge de 35 ans, cheveux bruns coupés courts, chemise en jean grise.
«J'étais impatient de pouvoir m'exprimer, car, comme vous le savez, je clame mon innocence depuis le premier jour», poursuit Yassine Atar d'un débit très rapide.
Quand certains de ses coaccusés, interrogés pour la première fois sur les faits après quatre mois de débats, ont préféré faire usage de leur droit au silence, lui l'assure: il s'expliquera «sur tout ce qu'on (lui) reproche, point par point».
Ce SMS où Yassine Atar semble furieux que l'accouchement de sa femme soit pratiqué par un médecin homme ? Un ami lui a dit qu'il avait «mauvaise réputation». «C'était le jour de la naissance de mon fils, j'étais extrêmement stressé», argumente-t-il.