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Au moment de voter, pensons aussi aux tout-petits et à leur famille
TVA Nouvelles
Parmi les personnes qui profiteront de leur droit de vote le 7 novembre prochain, plusieurs se rendront aux urnes en ayant en tête les enjeux traditionnels : transports, travaux routiers ou encore sécurité dans nos rues. Et si, lorsque nous tiendrons entre nos mains notre bulletin de vote, nous pensions aussi aux tout-petits et à leur famille?
Nous l’oublions souvent, mais les municipalités, en tant que gouvernements de proximité, sont les instances politiques les plus proches de la vie des enfants et des familles. Elles ont donc le pouvoir d’influencer directement leur qualité de vie, de répondre aux besoins des parents et de favoriser le développement des enfants. Saviez-vous qu’au Québec, 78 municipalités, 8 arrondissements et 2 MRC font partie du réseau des Municipalités amies des enfants? Il s’agit d’un mouvement partenaire de l’UNICEF, qui regroupe plus de 1000 villes amies des enfants à travers le monde. Au Québec, le leadership de cette initiative est assuré par l’organisme Espace MUNI.
Certaines municipalités ont mis en place des initiatives permettant d’encourager le jeu libre en toute sécurité dans leurs rues résidentielles, ce qui favorise le développement des enfants tout en leur permettant de socialiser. D’autres ont choisi d’adopter une politique de partage d’infrastructures sportives afin d’augmenter les possibilités d’activités pour les tout-petits et leur famille.
Des municipalités, à la demande de leurs citoyens, ont travaillé avec différents partenaires de la communauté pour susciter l’implantation d’un nouveau CPE. D’autres ont adopté des règlements permettant d’améliorer la qualité des services de garde que fréquentent les tout-petits de leur territoire. Finalement, certaines municipalités soutiennent financièrement ou par le prêt de locaux des organismes comme les maisons de la famille, assurant ainsi une offre de services et de ressources pour soutenir les parents qui en ont besoin.
Les municipalités peuvent aussi contribuer à la réduction des inégalités sociales. Ce rôle est d’ailleurs reconnu par les parents québécois : la grande majorité d’entre eux (79 %) souhaitent que leur municipalité agisse pour réduire les inégalités sociales engendrées par la COVID-19. Les municipalités peuvent par exemple adopter des politiques pour favoriser la construction de logements abordables et adaptés aux besoins des familles. D’autres soutiennent des initiatives de jardins communautaires ou de banques alimentaires venant en aide aux parents dont les revenus sont insuffisants pour répondre aux besoins alimentaires de leur famille.
Ces nombreux exemples permettent d’illustrer concrètement l’impact positif que les municipalités peuvent avoir sur le bien-être des tout-petits et de leur famille.
Je termine donc en vous invitant, lors des prochaines élections municipales, à avoir une petite pensée pour les tout-petits, le Québec de demain! Assurons-nous d’offrir à chacun la chance de développer son plein potentiel.
Fannie Dagenais, Directrice de l’Observatoire des tout-petits