Au moins, il y a Caufield
Radio-Canada
Soyons francs, vous avez beau examiner cette fin de saison du Canadien sous toutes ses coutures, les enjeux ne pullulent pas, les sujets de discussion enflammés à la taverne avec le beau-frère ne sont pas légion.
On n’est plus dans les séries depuis des mois. C’est juste une autre game pour nous, a candidement admis Paul Byron.
Et même si Brendan Gallagher a assuré que jamais, au grand jamais, cette bande tricolore n’a abandonné durant un match cette année – vous pouvez en penser ce que vous voulez – les spectacles enlevants se sont faits rares, quoiqu’un peu moins sous les ordres de Martin St-Louis.
Autant le dire tout de suite, ce Coyotes-Canadien d’un petit mardi soir ne défrayera pas la chronique bien longtemps. Du jeu défensif catégorie grand cru de Jeff Petry en première période a probablement placé ce match hors de portée du CH finalement battu 6-3 par l'Arizona.
Il a d’abord accroché l’arbitre et a ralenti juste assez pour permettre à Barrett Hayton de le déborder et d’ouvrir la marque. Il a ensuite visité tous les racoins de sa zone avant de laisser filer Anton Stralman sous son nez qui a doublé l’avance des visiteurs. En fin d’engagement, il s’est montré plutôt passif devant Lawson Crouse, lui permettant d’inscrire le quatrième but des siens.
Bon. Rien de bien glorieux, d’accord, mais rien de bien inhabituel cette saison non plus.
Pour le reste, le CH a dominé les Coyotes 39-19 pour les lancers. Les Montréalais ont obtenu un peu plus d'occasions de marquer également.
On va gagner 9 fois sur 10 si l'on joue comme ça, a estimé Byron, opinion partagée par son entraîneur, Martin St-Louis.
Si ce match a été un tant soit peu compétitif, c’est surtout en raison de Cole Caufield. Non pas que le numéro 22 ait joué un match particulièrement inspiré, mais en un éclair il a fait montre, une fois de plus dirons-nous, d’un talent unique : celui de marqueur naturel. Une rareté.