Au moins 21 morts et 112 blessés par les bombardement russes à Kharkiv
Radio-Canada
Les missiles et les barrages d’artillerie russes ont tué au moins 21 personnes en plus d’en blesser 112 autres à Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, dans les 24 dernières heures, selon le gouverneur de la région, Oleg Synegubov.
Les tirs de l’armée russe ont frappé des zones résidentielles et un édifice gouvernemental, selon les autorités locales. Kharkiv, située non loin de la frontière russe, compte 1,4 million d'habitants.
L’État-major ukrainien a indiqué tôt mercredi matin que des troupes aéroportées russes ont atterri à Kharkiv et attaqué un hôpital, selon une publication parue sur Telegram. Un combat est en cours entre les envahisseurs et les Ukrainiens, peut-on également y lire.
À Kiev, cinq personnes sont mortes lorsque la tour de télévision a été prise pour cible en fin d'après-midi.
À 50 kilomètres de Kiev, des frappes aériennes russes ont détruit deux immeubles résidentiels à Borodianka dans la journée de mardi, selon la première vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Emine Djeppar. Elle a partagé une vidéo des immeubles gris partiellement en ruines, avec des appartements en flammes.
À Marioupol, port sur la mer d'Azov, plus d'une centaine de personnes ont été blessées mardi dans des tirs russes, selon le maire de la ville, Vadim Boïtchenko, cité par des médias ukrainiens.
Du côté de Kherson, dont les entrées étaient déjà contrôlées par les forces russes, ces dernières ont pris dans la nuit le contrôle de la gare ferroviaire et du port, selon le maire de la ville Igor Kolykhaïev, cité par des médias locaux.
Le dernier décompte provisoire des Nations unies, au moins 136 civils, dont 13 enfants, ont été tués, et 400 autres ont été blessés depuis le début de l'assaut russe jeudi dernier à l'aube. Le bilan réel pourrait cependant être nettement plus élevé.