Au Congrès américain, la droite s'en prend à Anthony Fauci, l'ancien conseiller à la COVID-19 de Trump
TVA Nouvelles
L’ancien conseiller du gouvernement américain pour la COVID-19, Anthony Fauci, a farouchement nié lundi avoir cherché à dissimuler les origines de la pandémie lors de son premier témoignage public devant le Congrès depuis son retrait de la fonction.
Anthony Fauci était devenu l’expert le plus visible des États-Unis sur le sujet dans les premiers jours chaotiques de l’épidémie en 2020. Mais ses différends avec l’ancien président Donald Trump sur la réponse à apporter à la crise avaient suscité la fureur de la droite.
Il vit désormais sous protection, en raison de menaces de mort contre sa famille.
Des républicains affirment que l’immunologiste de 83 ans a contribué à déclencher la pandémie en approuvant des financements transmis à des scientifiques chinois, qu’ils accusent d’avoir créé le coronavirus SARS-CoV-2, à l’origine du COVID-19.
L’ancien visage de la lutte contre l’épidémie aux États-Unis a été pressé de questions par les républicains de la sous-commission de la Chambre des représentants sur la pandémie à propos de ses connaissances en matière d’expériences dites de «gain de fonction», qui visent à modifier les virus afin de trouver des moyens de les combattre.
Cette technique controversée est au centre d’une théorie qui veut que le virus se soit échappé d’un laboratoire. Il serait «impossible moléculairement» que les virus de chauve-souris étudiés à l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine, aient été mutés en SARS-CoV-2, a déclaré le Dr Fauci.
Les accusations de certains républicains selon lesquelles il aurait influencé les analyses de la CIA sur les origines de la pandémie, naturelle ou issue d’un laboratoire, sont «totalement fausses et tout simplement grotesques», a-t-il martelé.