Attraction, intégration et rétention de la main-d’oeuvre immigrantes Attraction, intégration et rétention de la main-d’oeuvre immigrantes
Radio-Canada
Isabelle Leblanc, propriétaire de quatre restaurants McDonald’s en Abitibi-Témiscamingue, était l'une des conférencières présentes pour cette première édition.
Elle explique que le recrutement d’employés à l’étranger était devenu pour elle un incontournable depuis quelques années.
J’ai commencé les démarches avec du recrutement à l’étranger vers 2011 et mon premier groupe est arrivé en 2012. On est allés les chercher à Montréal, je voulais être certaine qu’ils se rendent en Abitibi, pour qu’ils commencent à travailler dans nos restaurants à Val-d’Or et Amos surtout, qui étaient en grand manque de main-d’oeuvre à ce moment-là, relate-t-elle.
Selon Mme Leblanc, la situation entourant le manque de main-d'œuvre n’a fait que se détériorer depuis quelques années.
On avait déjà des problèmes avant. Avec la COVID, avec la situation actuelle, ça a juste empiré un peu la situation et ce n’est pas seulement les restaurants, c’est les hôtels, c’est les magasins, c’est toute l’industrie, c'est beaucoup d’entrepreneurs qui sont vraiment en détresse au niveau de la main-d’oeuvre présentement, indique-t-elle.
Mme Leblanc estime qu’entre 12 et 13 % des employés de ses restaurants sont issus de l’immigration.
Celle qui est à la tête des succursales McDonald’s de Val-d’Or, Amos, La Sarre et Malartic se réjouit par ailleurs de la hausse des seuils d’employés temporaires permis dans certains secteurs, dont la restauration.
Elle déplore toutefois les longs délais afin de faire venir des travailleurs étrangers temporaires au Québec.