
Attentat du Métropolis: «il y a des décisions qui ont été prises qui sont troublantes»
TVA Nouvelles
La sécurité au Métropolis, à Montréal, lors de la victoire de l’ex-première ministre Pauline Marois en 2012 était bel et bien déficiente, clame un ex-enquêteur de la Sûreté du Québec (SQ).
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Paul Laurier ne comprend pas, d’ailleurs, pourquoi aucune enquête publique n’a été ouverte après l’attentat du 4 septembre 2012.
«Il y a eu des enquêtes, il y a eu des dossiers, c’est des rapports qui ont été cachés, qui sont passés sous le tapis», déclare-t-il en entrevue à LCN.
L’ex-enquêteur déplore d’ailleurs que dix années aient passé avant qu’un procès ait lieu contre les corps policiers impliqués.
Le procès au civil de quatre techniciens de la scène qui poursuivent le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et la SQ pour la sécurité défaillante lors de cette soirée s’est ouvert mardi à Montréal.
M. Laurier est persuadé «qu’il y a des faits que la partie poursuivante n’a pas dans les mains».
«Parce qu’il y a des événements qui sont troublants, il y a des décisions qui ont été prises qui sont troublantes, il y a des officiers qui ont été tassés, il y a des gens qui ont pris de très mauvaises décisions», affirme-t-il.
Selon lui, «c’est de la sécurité de base qu’on n’a pas assurée» lors de cette soirée électorale qui a mené à un attentat contre la nouvelle première ministre élue.