
Attentat contre Donald Trump: François Legault s'amende en rappelant l'attentat contre Pauline Marois
TVA Nouvelles
François Legault a dû s’amender en assurant qu’il n’a pas oublié l’attentat contre Pauline Marois, après avoir affirmé, en revenant sur la tentative d’assassinat visant Donald Trump, qu’on «n’a pas ça, cette violence-là, envers les politiciens au Québec».
Lors d'une mêlée de presse en marge de la réunion estivale du Conseil de la fédération, qui s'est ouvert lundi à Halifax, le premier ministre du Québec a été questionné concernant l'attentat dont Donald Trump a été la cible, samedi.
«C’est inquiétant pour la démocratie aux États-Unis. Maintenant, on n’a pas ça, cette violence-là envers les politiciens au Québec. En tout cas, physiquement, et il faut s’assurer que ça reste comme ça», a d'abord commenté M. Legault.
Les propos du chef caquiste ont aussitôt fait bondir le député péquiste et ancien ministre du gouvernement Marois, Pascal Bérubé.
«J’invite le premier ministre à se souvenir de 2012, lorsqu'un attentat est survenu à l'égard de la nouvelle première ministre, attentat meurtrier où un tireur voulait atteindre la première ministre et est passé très près d'y arriver», a confié M. Bérubé à notre Bureau parlementaire.
Sur les réseaux sociaux, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a abondé dans le même sens que son collègue de Matane-Matapédia, en invitant François Legault «à se rétracter et corriger rapidement» ses propos.
«Évidemment que je me rappelle, comme tout le monde, de l'attentat contre Pauline Marois en 2012. Mais ce que je voulais dire, c'est qu'il n'y a pas, actuellement au Québec, de polarisation, de radicalisation», a plus tard nuancé M. Legault, en revenant brièvement devant la presse parlementaire.
Pour le député de Matane-Matapédia comme pour de nombreux péquistes, ce qui s’est produit samedi avec Donald Trump ravive de bien mauvais souvenirs.