Atteinte d’Ataxie de Beauce, elle participera à un défi de natation pour faire un pied de nez à la maladie
TVA Nouvelles
Atteinte d’un trouble neurologique dégénératif rare, une femme de 53 ans de Québec veut faire un pied de nez à sa maladie en réalisant un kilomètre à la nage dans le fleuve Saint-Laurent lors du prochain Défi natation de Berthier-sur-Mer, le 24 juin prochain.
En 2009, Annick Vigneault, une jeune mère de famille, a reçu un diagnostic d’Ataxie de Beauce, une maladie rare qui affecte le cervelet. Ce n’est toutefois qu’en 2012 que plusieurs symptômes tels que des pertes d’équilibre et de motricité, de la fatigue et des troubles d’élocution ont commencé à se manifester.
«Ce n’est jamais facile de recevoir un diagnostic comme celui-là. La terre arrête de tourner et tous nos repères changent, mais je ne pouvais quand même pas passer le reste de ma vie sur mon divan à écouter Netflix», explique-t-elle.
Aujourd’hui, après avoir recommencé l’exercice physique avec les conseils d’une kinésiologue, elle remarque que ses symptômes se sont atténués, et plus que jamais, elle désire profiter de la vie.
«J’avais encore un déambulateur l’an dernier, mais à un moment donné, j’ai décidé de tenir tête à la maladie. Ma vie n’est pas finie et je n’ai pas à subir les symptômes. Maintenant, j’ai juste le goût d’avoir du plaisir», ajoute celle qui se considère comme chanceuse d’avoir toujours toutes ses capacités cognitives.
Elle tentera maintenant d’atteindre la barre des 1000 mètres à la nage, dans le fleuve, à l’occasion de la 18e édition du Défi natation de Berthier-sur-Mer, qui se déroulera à la fête nationale.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...