Attaques au couteau : il faut « pousser » pour une enquête publique, dit un avocat
Radio-Canada
Un avocat de la Nouvelle-Écosse exhorte les familles des victimes des attaques au couteau à demander une enquête publique avec persistance.
Poussez fort pour l'avoir, car en Nouvelle-Écosse il a fallu beaucoup de travail de la part des résidents et des victimes pour obtenir une enquête publique, a indiqué Michael Scott, en référence à l'enquête sur la tuerie de Portapique.
Michael Scott travaille avec une firme qui représente les familles des victimes de cette tuerie, survenue en 2020 dans les Maritimes, et qui a fait 22 morts.
Une enquête peut révéler au grand jour certains détails que l'on voudrait cacher, explique-t-il.
Il n’existe aucune enquête où l’on n’exhumera pas un de détail gênant pour les agences impliquées, dit-il, en donnant l'exemple de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ou des gouvernements fédéraux ou provinciaux.
Ottawa demande que l'on examine les raisons qui ont porté la Commission des libérations conditionnelles du Canada à libérer Myles Sanderson en février.
Le Service de police de Saskatoon et l’Équipe provinciale d'intervention en cas d'incident grave enquêtent sur sa mort, survenue au moment de sa détention par la GRC.
Toutes ces enquêtes à l'interne donnent à Michael Scott une impression de déjà-vu.
Ces enquêtes, déplore l'avocat, ont lieu à porte close. L'on ne reçoit pas beaucoup d’information, note-t-il.