Attaque dans le centre du Mali : 16 militaires tués
Radio-Canada
Une attaque djihadiste présumée dans le centre du Mali contre l'armée mercredi a fait au moins 16 morts parmi les militaires maliens, a-t-on appris auprès de sources de sécurité et médicales maliennes.
Un précédent bilan de l'armée malienne faisait état d'un bilan provisoire de 5 morts et 8 blessés dans ses rangs, lors d'une attaque complexe à l'EEI (engin explosif improvisé) contre ses troupes en fin de matinée, dont elle ne précisait pas la localisation.
Le nouveau bilan est de 16 morts et 10 blessés, dont des cas graves, a affirmé à l'AFP une source de sécurité au sujet de cette attaque qui s'est produite sur la route entre Bankass et Bandiagara.
Ce bilan a été confirmé par une source au centre de santé communautaire de Bandiagara, soulignant que les 16 corps se trouvaient à la morgue de cette localité.
Le 28 septembre, cinq gendarmes maliens qui escortaient un convoi d'une entreprise minière avaient péri dans une attaque entre Sébabougou et Kwala, dans l'ouest du Mali.
Cette attaque avait ensuite été revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), lié à Al-Qaïda.
Le GSIM a également revendiqué une autre attaque visant un convoi d'évacuation médicale de l'armée dans le centre du pays, qui avait coûté la vie à quatre militaires maliens, ainsi qu'une embuscade le 12 septembre dans le cercle de Macina, dans la même région, dans laquelle cinq militaires avaient péri.