Assurances collectives : les associations étudiantes demandent au gouvernement d’agir
Radio-Canada
Un regroupement de 57 associations étudiantes québécoises réclament une intervention de la part de la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, dans le dossier de l'accès aux assurances collectives.
Une conférence de presse a été organisée, vendredi, pour en faire la demande publiquement.
Le président de l'association étudiante du Cégep de Rimouski, Xavier Gravel, faisait partie des trois porte-paroles, sélectionnés par le regroupement, à titre de représentant de la communauté collégiale et régionale.
M. Gravel soutient que l'objectif de cette rencontre était de lancer un cri du cœur au gouvernement pour qu'il prenne en main le dossier dans lequel est aussi impliquée l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Ce qu’on défend, c’est cette priorité de garder les régimes d’assurances collectives. L’institution qui est la mieux placée pour réagir, c’est le gouvernement et Mme McCann. Aujourd’hui, on voulait l’interpeller pour qu’elle puisse saisir ce dossier-là et entendre nos revendications, explique-t-il.
Le 7 décembre 2021, la Cour supérieure du Québec a accueilli la demande en injonction de l’l'Autorité des marchés financiersAMF, ordonnant aux associations étudiantes de cesser toute activité d’assurance dans un délai de 30 jours.
En vertu de la Loi, les assureurs ont l'obligation de veiller à ce que leurs clients consentent de manière éclairée lorsqu’ils adhèrent à un produit d’assurance collective. Selon l'organisation, cette obligation n'était pas adéquatement respectée.
Indignée par la situation, la coordonnatrice générale de l'association étudiante de l'Université du Québec à RimouskiUQAR (AGECAR), Andra Florea, a décidé de contacter des enquêteurs de l'l’Autorité des marchés financiersAMF pour leur faire part de la situation du côté de Plan Major, l'une des deux grandes compagnies d'assurances qui font affaire avec les associations étudiantes.
Je leur ai expliqué que de notre côté, on ne recevait pas un nombre de plaintes élevées, on n'avait pas de gros problèmes majeurs de désistements au régime d'assurance, donc je leur ai demandé de reconsidérer leur position et de consulter avant d’aller de l’avant, mentionnait-elle en entrevue à l'émission Même fréquence vendredi.