Assouplissements: une «claque au visage» des gyms et des spas
Le Journal de Montréal
Les propriétaires de gyms et de spas sont furieux d’avoir été carrément exclus des assouplissements du gouvernement et se demandent en quoi leur milieu est considéré comme plus à risque.
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«Pour moi, c’est une claque au visage, ce manque de considération, exprime Charly Vivès, conseiller régional pour l’est du Canada pour les gyms Orangetheory. Passer après les salles de spectacles, les cinémas, ça en dit beaucoup sur comment le conditionnement physique est vu par les décideurs au Québec, ce qui est malheureux.»
Le premier ministre François Legault a indiqué lors de son point de presse mardi que la levée de restrictions pour les gyms et les spas arriverait au cours d’une «troisième étape» d’assouplissements sans toutefois donner de date pour celle-ci.
«Je pense que le milieu est identifié comme dangereux, mais on ne sait pas sur quelles données ça se base», mentionne Gabriel Hardy, propriétaire du Gym Le Chalet à Québec et porte-parole québécois du Conseil canadien de l’industrie du conditionnement physique. «Sur quoi on se base pour dire que nos milieux ne sont pas assez sécuritaires pour être relancés ?»
L’industrie a fait valoir dans les dernières semaines qu’elle devrait être priorisée dans la levée des mesures puisqu’elle joue un rôle positif sur la santé de la population.
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