Assaut du Capitole : 10 membres de l’administration Trump assignés à comparaître
Radio-Canada
Le comité d'enquête de la Chambre des représentants sur l’assaut du Capitole a ajouté mardi à sa liste de témoins sommés de comparaître le nom de 10 autres personnes, dont des proches conseillers qui se trouvaient à la Maison-Blanche le 6 janvier, jour de l'attaque.
Les nouvelles injonctions visent des responsables qui n'étaient pas nécessairement dans l'œil du public, mais dont la quasi-totalité œuvrait au sein de la Maison-Blanche.
Les figures les plus connues sont Stephen Miller, qui était conseiller principal de l'ancien président en matière de politiques en plus d'être responsable de la rédaction de ses discours, ainsi que la dernière porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany.
Le comité spécial veut connaître tous les détails de ce qui s'est passé à la Maison-Blanche le 6 janvier et dans les jours qui ont précédé, a écrit dans un communiqué le président du comité spécial, Bennie Thomson.
Nous devons savoir précisément quel rôle l'ancien président et ses collaborateurs ont joué dans les efforts visant à empêcher le dépouillement des votes des grands électeurs et s'ils étaient en contact avec quiconque en dehors de la Maison-Blanche pour tenter de renverser le résultat de l'élection.
Selon le comité, Stephen Miller a, de son propre aveu, participé aux efforts visant à diffuser de fausses informations sur une fraude électorale présumée lors des élections de novembre 2020, ainsi qu'aux efforts visant à encourager les assemblées législatives des États à modifier le résultat des élections de novembre 2020 en nommant des grands électeurs concurrents à ceux remportés par le candidat démocrate.
Quant à Kayleigh McEnany, elle était par moments avec Donald Trump pendant qu'il regardait en direct à la télévision des centaines de ses partisans envahir le siège du Congrès, d'après le communiqué du comité.
La liste des nouvelles assignations inclut aussi le général Keith Kellogg, qui était le conseiller à la sécurité nationale du vice-président de l'époque Mike Pence, de même que l'ancien assistant personnel de Donald Trump Nicholas Luna.
D'après le comité spécial, ce dernier se trouvait dans le bureau ovale lorsque le président a fait pression, au cours d'un entretien téléphonique le matin du 6 janvier, sur le vice-président Mike Pence pour l'amener à bloquer la certification du candidat démocrate victorieux, Joe Biden.