Arrêté aux É.-U., l’ex-candidat maire de Calgary Kevin J. Johnston de retour au Canada
Radio-Canada
Mardi soir, la garde de Kevin J. Johnston, un ancien candidat controversé à la mairie de Calgary, a été transférée à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), selon un porte-parole des douanes américaines. Il a été arrêté par des agents des services frontaliers américains au Montana, tôt mardi matin parce qu'il aurait tenté de traverser la frontière entre la Saskatchewan et le Montana à pied.
Le service de douanes et de la protection des frontières des États-Unis n’a pas précisé si Kevin J. Johnston a été accusé pour avoir tenté de traverser la frontière illégalement ni s’il a passé du temps en détention aux États-Unis.
Mercredi, l’Agence des services frontaliers du CanadaASFC n’a pas confirmé détenir Kevin J. Johnston. Les services ont seulement affirmé qu’ils travaillent en étroite collaboration avec leurs partenaires des forces de l’ordre des États-Unis et du Canada dans ce dossier.
D’autre part, l’Agence des services frontaliers du CanadaASFC rappelle que ses agents de premières lignes ont le pouvoir d'arrêter toute personne amenée à un point d'entrée qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis pour des crimes ou délits.
Dans une déclaration partagée mercredi par son avocat Ian McCuaig, Kevin J. Johnston indique avoir traversé la frontière dans l’espoir de demander l’asile politique. En raison des traitements et des expériences [vécues] ces cinq dernières années [en plus] des persécutions politiques du gouvernement du Canada.
La déclaration note aussi que pendant cette période, Kevin J. Johnston a comparu en cour 266 fois, en plus de purger 5 mois de prison en raison de ses opinions conservatrices.
Mardi, un mandat d’arrêt a été lancé contre Kevin J. Johnston, par un juge ontarien, car il ne s’est pas présenté comme prévu ce jour-là pour commencer à purger sa peine de prison de 18 mois de prison imposée en octobre dernier pour avoir enfreint une ordonnance de la Cour l’obligeant à cesser de diffamer le restaurateur Mohamad Fakih.
La sentence a été prononcée par le juge Fred Myers qui avait alors déclaré : Un mandat pour l’arrestation [de Kevin J. Johnston] sera délivré s’il ne se rend pas lui-même [aux autorités] au moment et à l’endroit stipulés.
Le délai entre le prononcé de la peine et le début de son séjour en prison avait pour but de lui permettre de finir de purger une peine de 40 jours de prison à Calgary pour ne pas avoir respecté les mesures de santé publique en Alberta et avoir incité les autres à en faire autant. Il purgeait cette peine les fins de semaine, mais, le mois dernier, il ne s'est pas présenté pour compléter les derniers des jours qui lui avaient été imposés derrière les barreaux.