Armes à feu: une industrie qui se porte bien
TVA Nouvelles
En plein début de la saison de chasse, l’industrie des armes à feu se porte bien au Québec. L’émission «À vos affaires» dresse un portrait de ce secteur controversé.
«Je vous dirais qu'on a une pénurie de munitions cette année un petit peu partout au Canada. Ça va quand même bien», affirme Manon Chicoine, gérante du Club de tir pionnier de l'Assomption, dans Lanaudière.
Elle constate d’ailleurs en engouement pour ce sport, notamment chez les femmes.
«C'est en croissance parce que le sport est de plus en plus connu. La chasse a toujours existé. Le tir de précision longue distance, il y a des formations maintenant. C'est vraiment quelque chose. C'est une passion, c'est un sport», dit-elle.
Carabines ou pistolet, il existe plusieurs types d’armes à feu. Éric Dubord, membre du Club de tir pionnier, explique la différence entre elles.
Pour les armes de chasse, «vous avez deux grandes familles: les carabines et vous avez les fusils. Donc, ce sont des armes longues, des armes d'épaule. Ce sont les armes qu'on retrouve le plus souvent sur le marché», explique-t-il.
Du côté des armes de poing, il existe aussi deux catégories: les revolvers ou les pistolets.
Pour ce qui est des armes d’assaut, le membre du club de tir existe qu’il s’agit d’une catégorie qui n’est pas définie dans la législation canadienne.
«Ce n’est pas défini dans le code canadien, ça n'existe pas dans nos définitions, ni dans la Loi sur les armes à feu, ni dans le Code criminel», soutient-il.