Après une mission à Gaza, des soignants américains racontent l'horreur pour faire pression
TVA Nouvelles
Dans les rares hôpitaux encore debout à Gaza, de nombreux patients ayant survécu aux bombardements israéliens doivent être abonnés ou meurent d'infections à cause du manque de simples gants, masques ou savon, racontent des soignants américains revenant du territoire palestinien.
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Des décisions déchirantes doivent être prises, comme cesser de soigner les graves brûlures d'un petit garçon de sept ans, parce que les bandages manquent et qu'il va probablement mourir de toute façon.
Ces médecins et infirmiers américains ont été témoins d'horreurs et se sont aujourd'hui donné pour mission de le faire savoir pour faire pression sur leur pays, grand soutien militaire et diplomatique d'Israël.
Ces trente dernières années, Adam Hamawy s'est rendu dans des pays déchirés par la guerre et frappés par des catastrophes naturelles, du siège de Sarajevo au séisme en Haïti.
«Mais je n'ai jamais vu autant de victimes civiles», dit cet ancien chirurgien de combat de l'armée américaine, dans un entretien accordé à l'AFP après son retour d'une mission à l'Hôpital européen de Gaza le mois dernier.
«La plupart de nos patients étaient des enfants de moins de 14 ans», raconte ce chirurgien du New Jersey de 54 ans.