Après une irruption sans mandat, le ton monte entre une citoyenne et la GRC
Radio-Canada
Dans une conférence de presse vendredi, la GRC à Terre-Neuve-et-Labrador a défendu les actions de deux de ses agents, qui ont fait irruption il y a quelques jours dans la maison d’un couple et de leurs trois enfants, sans mandat pour le faire.
La caporale Jolene Garland, porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), a affirmé que les deux policiers avaient le droit de s’inviter chez un couple de Mount Moriah, près de Corner Brook.
Elle a déclaré que la GRC avait procédé à un examen détaillé de l’intervention et conclu que les policiers n’avaient rien fait de mal.
Les citoyens en question, Cortney Pike et Andrew Dunphy, ne sont pas d’accord.
La GRC a par ailleurs admis ne pas avoir communiqué avec eux pour leur examen détaillé des faits.
Cortney Pike a expliqué avoir été réveillée vers 5 h 20, le matin du 5 juin, par des bruits dans la maison. Elle a réveillé son compagnon, qui a bondi du lit et découvert deux policiers dans le couloir qui mène à leur chambre à coucher.
La fille de 11 ans de Cortney Pike a raconté à sa mère que les policiers venaient de la réveiller dans sa chambre en dirigeant dans son visage la lumière d’une lampe de poche.
Ils se sont mis à questionner l’enfant au sujet d’une disparition, sans avoir eu la permission de ses parents.
La GRC a expliqué qu’une disparition lui avait été signalée, et que la personne qui avait appelé la police affirmait, à tort, que l’adolescente de 17 ans qui manquait à l’appel se trouvait chez le couple Pike-Dunphy. Elle n’y était pas.