Après Pascal Siakam, Christian Koloko veut faire honneur au Cameroun avec les Raptors
Radio-Canada
Christian Koloko, la prise des Raptors de Toronto au 33e rang du repêchage de la NBA jeudi soir, a grandi à Douala, au Cameroun. Il s'est mis au basketball sur le tard et a développé une belle relation avec Masai Ujiri, le président de l'équipe torontoise, au fil de son parcours depuis l'Afrique pour rallier la NBA.
Rapidement, on croirait entendre l'histoire de Pascal Siakam se répéter à Toronto. Et Koloko, un pivot de 22 ans, aimerait bien que cela soit le cas, en un sens, lui qui veut à son tour de prouver aux Africains que rien ne leur est impossible.
La nouvelle recrue des Raptors s'est entretenue pour la première fois avec les journalistes torontois par visioconférence vendredi.
[Pascal] signifie tout pour Douala. Il est la première personne de Douala à jouer dans la NBA. C'est un champion de la NBA. Il a été au match des étoiles et fait partie des équipes d'étoiles, a-t-il dit. Il a montré à des gens comme moi que tout est possible.
Koloko se rappelle d'ailleurs parfaitement le discours qu'a tenu Siakam, un choix de premier tour des Raptors en 2016, 27e au total, lorsqu'il a été nommé joueur le plus amélioré de la NBA au gala de fin de saison du circuit Silver en 2019. Il a dit, comme Nelson Mandela, que tout paraît impossible jusqu'à ce que ce soit fait. Et lui, il l'a fait.
Le principal intéressé a découvert le basketball à l'âge de 12 ans. Il n'y jouait cependant qu'une fois par semaine, voire aux deux semaines puisque le soccer était son premier amour et le sport le plus populaire au Cameroun. Puis, il a connu une importante poussée de croissance et s'est concentré davantage sur le sport qui l'a mené au camp Basketball Without Borders de la NBA où il est d'ailleurs apparu sur le radar des Raptors pour la première fois.
Je pense que j'ai réalisé que la NBA était un objectif potentiel quand je suis parti en Afrique du Sud en 2017. J'ai eu la chance de me mesurer aux meilleurs jeunes d'Afrique et j'ai fini dans l'équipe d'étoiles. Je pense que c'est la première fois que j'ai vu que si je continuais à travailler, j'aurais l'opportunité d'atteindre un bon niveau et la NBA serait un objectif que je peux atteindre en fait, a-t-il souligné.
« J'ai commencé à jouer au basketball assez tard, mais je crois que mon potentiel est sans limites. »
Cette même année, Koloko a plié bagage pour poursuivre son développement dans une école secondaire aux États-Unis. Il a alors rejoint sa soeur Stéphanie qui habitait à Los Angeles. Puis, il est devenu un membre des Wildcats de l'Université de l'Arizona avec lesquels il a évolué pendant trois saisons dans la NCAA.